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18 octobre 2007 4 18 /10 /octobre /2007 00:17

LRU

Non à la casse de l’université publique !


Pendant la campagne électorale, Sarkozy a atteint des sommets de mensonge et d’hypocrisie. Il a dit qu’il allait améliorer le sort des pauvres, des « sans-grade », des opprimés, des chômeurs et des ouvriers. Ceux qui ont cru à ce flot de promesses vont vite déchanter. La victoire de Sarkozy est celle de la classe capitaliste. Son action répondra exclusivement aux exigences du patronat. La droite va mener une offensive systématique contre les acquis sociaux, contre les droits des salariés et les conditions de travail, contre les retraites et la sécurité sociale. Elle alimentera le racisme et poursuivra le harcèlement policier et administratif à l’encontre les « étrangers ».





Attaque contre l’université publique

La réforme sur « l’autonomie des universités » n’est rien d’autre qu’un projet de privatisation de l’enseignement supérieur. La droite explique vouloir « rapprocher l’université  de l’entreprise ». Mais en réalité, elle veut surtout soumettre l’université aux intérêts capitalistes, avec les inégalités que cela engendrera. Le renforcement des « personnalités extérieures » (c’est-à-dire du patronat) dans des Conseils d’Administration en est une illustration limpide. Quant à « l’autonomie » de financement de chaque université, on sait très bien quels en seront les effets : aggravation des inégalités entre universités, disparité croissante des frais d’inscription, marginalisation des filières « non-rentables », soumission des enseignements aux exigences des bassins d’emploi locaux, etc. Le tout contribuera, au final, à renforcer les inégalités en matière d’accès à l’université.

Valérie Pécresse explique partout que « si les universités françaises ne se réforment pas au plus vite, elles seront concurrencées d’ici cinq ans par les université indiennes et chinoises ». Les travailleurs connaissent bien ce type d’argument : au nom de la concurrence mondiale entre salariés, la droite attaque les conditions de travail, remet en cause les 35 heures et bloque les salaires.

Rappelons qu’en Inde et en Chine, seule une petite minorité de la jeunesse accède à l’université. Mais c’est bien ce dont rêve la classe dirigeante française, qui ne supporte plus de payer des années d’études à des jeunes dont un grand nombre pointeront finalement au chômage ou devront accepter des « petits boulots » sous-payés et sans rapport avec leur qualification. Sarkozy ne veut pas tant nous « rapprocher de l’entreprise » que de l’ANPE et de l’exploitation !

Préparer la mobilisation

Face à cette attaque en règle contre l’université publique, il n’y a rien à négocier. Il faut repousser en bloc le projet du gouvernement Fillon.

Dans le même temps, la lutte contre la « réforme » des universités doit s’inscrire dans une mobilisation générale de la jeunesse et des travailleurs contre la régression sociale que le gouvernement Sarkozy veut imposer à la grande majorité de la population. L’unité d’action des étudiants et des salariés est le seul gage solide de victoire. A l’époque du CPE, la magnifique mobilisation des étudiants n’avait fait reculer de Villepin et Chirac que parce que ces derniers craignaient l’entrée en action de la masse des travailleurs.

 

En finir avec le capitalisme !

 

Sarkozy et Fillon veulent solder la « faillite » de l’Etat français sur le dos des plus pauvres, des plus fragiles et des plus exploités. Mais c’est l’ensemble du système qu’ils défendent – et non seulement l’Etat – qui est en faillite. Le capitalisme se dresse comme un obstacle incontournable sur la voie du progrès social. En fait, ce système ne peut désormais même plus tolérer les conquêtes sociales du passé. Les diatribes de Sarkozy contre la révolution de Mai 68 n’ont pas d’autre signification.

Dans ce contexte, la lutte pour des réformes et contre les attaques de la droite est indispensable, mais insuffisante. Certes, le programme revendicatif des grands partis et des grandes organisations de gauche – à commencer par le PCF et le MJCF, dont La Riposte fait partie – doit donner une expression générale aux besoins et aspirations des jeunes et des travailleurs : semaine du travail, salaires, loyers, logements sociaux, conditions d’études, droit de vote des étrangers, etc. Mais en même temps, il faut expliquer qu’il ne sera pas possible d’empêcher la régression sociale tant que le pouvoir économique restera entre les mains des capitalistes, c’est-à-dire sans la nationalisation, sous le contrôle et la direction des travailleurs eux-mêmes, de toutes les banques, des compagnies d’assurance et de crédit, ainsi que de tous les grands groupes du secteur industriel, du commerce, des services et des communications. C’est cela, le socialisme. Et c’est la seule solution aux problèmes brûlants de la population.

 

Non à la contre-réforme de l’enseignement supérieur !

 

Pour une université gratuite et de qualité !

 

Face à la faillite du capitalisme : pour un véritable programme socialiste !

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