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  • : MJCF, Mouvement des Jeunes Communistes de France, JC seclin, Section du Pévèle Mélantois
  • : Jc Seclin, Blog des Jeunes Communistes du pévèle et du mélantois. Construire la révolution, quotidiennement! Défendre le service public et gagner de nouveaux droits pour les Jeunes! La diversité dans l'unité ! La réflexion dans l'action ! Pour lutter, pour s'organiser, pour défendre un partage des richesses, des pouvoirs et des savoirs : Rejoins la JC !
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Matériel Militant

ARCHIVES DE L UNION DE VILLES
Voici désormais en ligne, en libre accès pour nos lecteurs, l'ensemble du matériel militant utilisé depuis la rentrée de septembre 2007.

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Radio Révolution

28 décembre 2008 7 28 /12 /décembre /2008 00:58

La Varsovienne est un vieux chant polonais, écrit en 1893. Repris par le poète polonais Wacław Święcicki en 1897, il devient le chant de protestation des internés sous le régime tsariste. Il est très populaire en Russie, dans les périodes révolutionnaires de 1905 et 1917.

Sous le titre A las barricadas, il devient le chant des républicains espagnols en 1936.

En Pologne, il est connu comme « La Varsovienne de 1905 », pour la différencier d'un plus vieil et plus populaire hymne patriotique de même nom, « La Varsovienne de 1831 » (Warszawianka 1831 roku).

Un curieux hasard, lié sans doute à l'influence des guerilleros espagnols dans la Résistance, fait que l'air de la Varsovienne est aujourd'hui la musique du chant de marche du 1er régiment de hussards parachutistes français, basé aujourd'hui à Tarbes : «Les Hussards de Bercheny».


En rangs serrés l’ennemi nous attaque
Autour de notre drapeau groupons-nous.
Que nous importe la mort menaçante
Pour notre cause soyons prêts à souffrir
Mais le genre humain courbé sous la honte
Ne doit avoir qu’un seul étendard,
Un seul mot d’ordre Travail et Justice,
Fraternité de tous les ouvriers.
O frères, aux armes, pour notre lutte,
Pour la victoire de tous les travailleurs.
Les profiteurs vautrés dans la richesse
Privent de pain l’ouvrier affamé.
Ceux qui sont morts pour nos grandes idées
N’ont pas en vain combattu et péri.
Contre les richards et les ploutocrates.
Contre les rois, contre les trônes pourris,
Nous lancerons la vengeance puissante
Et nous serons à tout jamais victorieux.

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24 décembre 2008 3 24 /12 /décembre /2008 10:52


La Jeune Garde est un chant révolutionnaire. La première version a été écrite par Montéhus sur une musique de Saint-Gilles vers 1920.

Ce chant de la jeunesse ouvrière de France est composé avant le congrès de Tours (décembre 1920), congrès de fondation du Parti Communiste. Avant la Seconde Guerre Mondiale, il fut chanté aussi bien par les jeunesses socialistes que par les jeunesses communistes.

La version originale de Montéhus commençait : " Nous sommes la jeune France...". Les mouvements communistes y ont substitué : " Nous sommes la Jeune Garde...". Les deux premiers couplets sont de Montéhus, les autres ont été rajoutés par la suite.

On remplace souvent aujourd'hui l'"ordre nouveau " du dernier couplet, de fâcheuse résonnance, par " monde nouveau ".





Nous sommes la jeune garde
Nous sommes les gars de l'avenir
Elevés dans la souffrance,
Oui, nous saurons vaincre ou mourir.
Nous combattons pour la bonne cause,
Pour délivrer le genre humain
Tant pis si notre sang arrose
Les pavés sur notre chemin.

 
Prenez garde ! Prenez garde !
Vous les sabreurs, les bourgeois, les gavés, et les curés
V'là le jeune garde ! V'là la jeune garde,
Qui descend sur le pavé.
C'est la lutte finale qui commence,
C'est la revanch' de tous les meurt de faim
C'est la révolution qui s'avance,
Et qui sera victorieuse demain.
Penez garde ! Prenez garde ! A la jeune garde !



Enfants de la misère,
De force nous sommes des révoltés
Nous vengerons nos pères
Que des brigands ont exploité.
Nous ne voulons plus de famine
A qui travaille il faut du pain,
Demain nous prendrons les usines,
Nous sommes des hommes et non des chiens.


Nous n' voulons plus de guerre
Car nous aimons l'humanité,
Tous les hommes sont nos frères
Nous clamons la fraternité,
La République universelle,
Tyrans et rois tous au tombeau !
Tant pis si la lutte est cruelle
Après la pluie le temps est beau.


Quelles que soient vos livrées,
Tendez vous la main prolétaires.
Si vous fraternisez,
Vous serez maîtres de la terre.
Brisons le joug capitaliste,
Et bâtissons dans l'monde entier,
Les Etats-Unis socialistes,
La seule patrie des opprimés.


Pour que le peuple bouge,
Nous descendrons sur les boulevards.
La jeune Garde Rouge
Fera trembler tous les richards !
Nous sommes les enfants de Lénine
Par la faucille et le marteau
Et nous bâtirons sur vos ruines
Le communisme, ordre nouveau !


Témoignage de Jacques Tourtaux, ancien secrétaire du cercle de l'UJCF de Rethel.

Je me souviens fort bien qu'en 1959, dès la création du cercle de l'Union des Jeunesses Communistes de France (UJCF), dans notre petite ville de Rethel, dans les Ardennes, nous nous étions fait un point d'honneur à connaître par coeur La Jeune Garde mais aussi, tous les chants révolutionnaires et patriotiques : La Marseillaise, L'Internationale, Le Chant des Partisans, Le Chant des Marais, La Butte Rouge, Le Temps des Cerises, et bien d'autres chants d'amour, d'hymnes à la paix.

A l'époque, la Guerre d'Algérie faisait rage, les cercueils de nos jeunes gens de 20 ans n'en finissaient plus de rentrer à la maison. Les familles endeuillées, les fiancées, les amis, pleuraient un être cher. Ce magnifique chant de La Jeune Garde est donc tout naturellement devenu notre chant de ralliement, notre chant de combat.

Je me rappelle encore comme si c'était hier, de mon bel accordéon que j'avais choisi et voulu de couleur rouge, je me souviens de ces moments mémorables où je jouais La Jeune Garde, L'Internationale, Le Chant des Partisans, La Marseillaise, notamment.

Je me souviendrai toujours de cette procession religieuse catholique qui passa devant chez moi pour s'arrêter à quelques mètres du baraquement où nous habitions (en 1939/45, la ville avait été détruite à 80% par les boches et durant de longues années, les gens ont vécu dans des baraquements), je suis sorti avec mon bel accordéon rouge et j'ai joué Debout, L'Internationale et la Jeune Garde, ne voulant pas voir ce cinéma près de chez moi.
Dépités, le curé, les enfants de choeur et les grenouilles de bénitiers ont pris la fuite devant La Jeune Garde, sous le regard amusé et complice du grand-père Tourtaux, authentique maire de gauche du bourg voisin de Sault-les-Rethel. Cet homme, ACVG et victime de la Guerre de 14/18, gazé au Chemin des Dames et blessé aux Eparges, ce sergent qui fut un des compagnons de combat dans les tranchées de braves soldats fusillés pour l'exemple, sur ordre de Pétain, cet homme qui ne jurait que par l'Armée Rouge, que par l'URSS, était tranquillement assis près de moi, battant la mesure avec sa main. 

Nous n'avons plus jamais vu de procession dans notre quartier. Lorsque je me remémore cette anecdote, je ne puis m'empêcher de penser à ce chanoine de Latran, ce " fils de dieu " qui prétend délaïciser notre école de la République avec des crucifix et des missels, qui bombarde l'Afghanistan de ses missiles,  et dont il se sert en notre nom pour ses croisades, je me dis qu'il ferait bien de relire les belles paroles de La Jeune Garde avant que celle-ci ne s'en empare et ne le dépose révolutionnairement de son trône.

Oui, mr Sarkozy, notre jeunesse que vous voulez pourrir, n'est pas morte, elle est encore saine. La Jeune Garde va bientôt devenir son chant de combat. La jeunesse est l'avenir.  Vous, Sarkozy, vous êtes le représentant de la " haute " société, celle qui va devoir rendre des comptes à la nation.

PRENEZ GARDE ! PRENEZ GARDE ! BOURGEOIS ET GAVES !
PAR VOTRE " IGNORANCE "  COUPABLE, VOUS DONNEZ AU PEUPLE ET A SA JEUNE GARDE LES ARMES DONT IL A BESOIN POUR COMBATTRE POUR LA BONNE CAUSE, LA DELIVRANCE DU GENRE HUMAIN.

COMME EN GRECE, COMME EN AMERIQUE LATINE, LA REVOLUTION EST EN MARCHE ET RIEN, NI PERSONNE NE POURRA ARRETER LA JEUNE GARDE.
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15 décembre 2008 1 15 /12 /décembre /2008 16:26

Fin 2007, nous avions publié une série d'articles sur le mouvement Zapatiste. En cette fin d'année 2008, nous vous proposons de partir à la découverte (ou redécouvrte pour les plus militants) des traditionnels chants révolutionnaires, en histoire et en paroles.

À l'origine, il s'agit d'un poème écrit par Eugène Pottier, en juin 1871, en pleine répression de la Commune de Paris. Il était destiné à être chanté sur l'air de la Marseillaise. La musique de L'Internationale a été composée ultérieurement par l'ouvrier Lillois Pierre Degeyter, en 1888. 

c'est à partir du congrès d'Amsterdam de la IIème Internationale en 1904 que ce chant devient l'hymne du mouvement ouvrier mondial.


Dans de nombreux pays d'Europe, ce chant a été illégal durant des années du fait de son image et des idées révolutionnaires dont elle faisait l'apologie.

 


 



 


Debout ! les damnés de la terre
Debout ! les forçats de la faim
La raison tonne en son cratère :
C’est l’éruption de la fin
Du passé faisons table rase
Foule esclave, debout ! debout !
Le monde va changer de base :
Nous ne sommes rien, soyons tout !


C’est la lutte finale
Groupons nous et demain
L’Internationale
Sera le genre humain.


Il n’est pas de sauveurs suprêmes :
Ni Dieu, ni césar, ni tribun,
Producteurs, sauvons-nous nous-mêmes !
Décrétons le salut commun !
Pour que le voleur rende gorge,
Pour tirer l’esprit du cachot
Soufflons nous-mêmes notre forge,
Battons le fer quand il est chaud !


L’Etat opprime et la loi triche ;
L’Impôt saigne le malheureux ;
Nul devoir ne s’impose au riche ;
Le droit du pauvre est un mot creux.
C’est assez languir en tutelle,
L’égalité veut d’autres lois ;
« Pas de droits sans devoirs, dit-elle,
« Égaux, pas de devoirs sans droits ! »


Hideux dans leur apothéose,
Les rois de la mine et du rail
Ont-ils jamais fait autre chose
Que dévaliser le travail ?
Dans les coffres-forts de la bande
Ce qu’il a créé s’est fondu.
En décrétant qu’on le lui rende
Le peuple ne veut que son dû.


Les Rois nous saoulaient de fumées.
Paix entre nous, guerre aux tyrans !
Appliquons la grève aux armées,
Crosse en l’air et rompons les rangs !
S’ils s’obstinent, ces cannibales,
A faire de nous des héros,
Ils sauront bientôt que nos balles
Sont pour nos propres généraux.


Ouvriers, Paysans, nous sommes
Le grand parti des travailleurs ;
La terre n’appartient qu’aux hommes,
L'oisif ira loger ailleurs.
Combien de nos chairs se repaissent !
Mais si les corbeaux, les vautours,
Un de ces matins disparaissent,
Le soleil brillera toujours !

 

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