4 octobre 2007
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Quel avenir pour cuba ?
La maladie de Fidel Castro a une nouvelle fois remis au goût du jour la polémique sur Cuba. Révolution socialiste inspirant les peuples d'Amérique Latine et
les mouvements émancipateurs pour les uns, dictature et avatar de l'URSS pour les autres, la définition et l'avenir de l'ïle n'ont pas fini de faire débat.
Loin des clichés relayés par les médias occidentaux, il faut, pour comprendre Cuba, se placer dans une perspective historique. Celle-ci se distingue de celle des autres pays du continent. Première terre découverte d'Amérique (1492), elle subit de plein fouet le génocide amérindien puis l'esclavagisme et devient la colonie où ce type d'exploitation dura le plus longtemps, de 1511 à 1886. Dernier pays a devenir indépendant, il passa dès 1898 sous la coupe des USA tant au point de vue économique, que militaire et politique (occupation de l'île en 1898-1902, 1906-1912, 1917-1919). C'est dans ce contexte qu'on peut analyser la révolution cubaine, celle-ci étant un phénomène de libération nationale avant de devenir la première révolution socialiste victorieuse d'Amérique Latine (réussisant à réunir un prolétariat multiforme en un front ouvriers paysans aux ambitions anti-impérialistes et anti-capitalistes).
Resistencia !
Cuba et sa force de résistance aux USA ne peut se comprendre que par le biais d'une histoire et des valeurs qui lui sont propres. Cependant, des questions demeurent. Celle sur la démocratie et les prisonniers politiques revient de façon récurrente. Quels droits de l'homme à Cuba ? Pour répondre à cette problématique, encore faudrait-il fait la part des choses entre la réalité, et les "informations" de la Maison Blanche relayées par les médias occidentaux. A l'heure ou les USA affichent leur mépris du droit international, la droite étasunienne et les cubains de Miami, se servent de cette question comme arme idéologique visant à annihiler toute volonté de solidarité avec l'île. La suppression des aides de l'Europe au peuple Cubain témoigne de la réussite de cette politique. Pourtant il n'y a ni torture ni disparition politique à Cuba (sauf sur la base de Guantanamo). Les citoyens élisent leurs représentants lors d'élections régulières à bulletins secrets. Les réformes (notamment celles de ces dernières années sur la restructuration du secteur sucrier, la sécurité sociale, les droits des travailleurs...), sont toujours discutées dans les unités de productions et par les organisations de masses. Par ailleurs, Cuba a été classée numéro un dans le monde par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), pouir ses avancées sociales en rapport avec ses ressources économiques (PIB par habitant). Alors quels sont ces prisonniers politiques dont on parle tant ? Il faut distinguer les "dissidents" dont les organisations existent librement (comme en témoigne les différentes manifestations contre le régime qui ont lieu régulièrement à La Havane), et des individus qui ont été payés par la CIA, dans un contexte de guerre (les étasuniens préfèrent le terme d'embargo), ce qu'en France on appellerait "intelligence avec l'ennemi" et "haute trahison". Alors Fidel Castro, un "dictateur sanguinaire"? La réalité est que, encore aujourd'hui, il est largement soutenu par son peuple et au niveau mondial, apparaissant comme un des principaux leaders du tiers monde. L'engagement internationaliste de son pays est d'ailleurs sans faille. Cuba a soutenu massivement les mouvements d'indépendance puis les nouveaux Etats, notamment en Afrique (Angola, Congo, Algérie, Ethiopie...), bousculant ainsi le jeu des superpuissances et faisant l'objet de l'admiration des peuples "du sud". Mais cuba se bat aussi sur d'autres fronts, dans plus de 60 pays : envoi de médecins, d'enseignants, de techniciens, formations d'étudiants étrangers... Actuellement, il y a plus de médecins cubains dans le monde que tout ceux envoyés par les USA et l'Union Européenne. Cette politique de solidarité a également trouvé un nouvel essor aux cotés de la Révolution Vénézuelienne. En effet, ses principales missions comme celles sur la santé et l'éducation sont menées à bien grâce aux aides de l'île (près de 20 000 médecins cubains exercent aujourd'hui au Vénézuela). Grâce aux nouveaux processus démocratiques à l'oeuvre en Amérique Latine, Cuba est enfin sortie de l'isolement dans laquelle elle était tombée depuis la chute de l'URSS et le renforcement du blocus, comme on peut le voir avec la mise en place de l'ALBA.
Alors quel avenir pour Cuba ? Assurément l'île continue à rester une référence incontournable pour les progressistes d'Amérique Latine, et pour tous ceux dans le monde qui luttent pour un futur meilleur. JC Seclin, Templemars, Vendeville,Wattignies, Haubourdin, Emmerin, Houplin-Ancoisne,Santes, Wavrin, Don, Allenes les Marais, Carnin, Annoeullin, Bauvin, Provin, Gondecourt,Avelin, Martinsart, Attiches, Phalempin, Tourmignies, Pont-à-Marcq, Mérignies, La Neuville, Wahagnies, Libercourt, Oignies, Ostricourt, Moncheaux, Raimbeaucourt, Leforest, Faumont, Mons-en-pévèle, Thumeries,
Loin des clichés relayés par les médias occidentaux, il faut, pour comprendre Cuba, se placer dans une perspective historique. Celle-ci se distingue de celle des autres pays du continent. Première terre découverte d'Amérique (1492), elle subit de plein fouet le génocide amérindien puis l'esclavagisme et devient la colonie où ce type d'exploitation dura le plus longtemps, de 1511 à 1886. Dernier pays a devenir indépendant, il passa dès 1898 sous la coupe des USA tant au point de vue économique, que militaire et politique (occupation de l'île en 1898-1902, 1906-1912, 1917-1919). C'est dans ce contexte qu'on peut analyser la révolution cubaine, celle-ci étant un phénomène de libération nationale avant de devenir la première révolution socialiste victorieuse d'Amérique Latine (réussisant à réunir un prolétariat multiforme en un front ouvriers paysans aux ambitions anti-impérialistes et anti-capitalistes).
Resistencia !
Cuba et sa force de résistance aux USA ne peut se comprendre que par le biais d'une histoire et des valeurs qui lui sont propres. Cependant, des questions demeurent. Celle sur la démocratie et les prisonniers politiques revient de façon récurrente. Quels droits de l'homme à Cuba ? Pour répondre à cette problématique, encore faudrait-il fait la part des choses entre la réalité, et les "informations" de la Maison Blanche relayées par les médias occidentaux. A l'heure ou les USA affichent leur mépris du droit international, la droite étasunienne et les cubains de Miami, se servent de cette question comme arme idéologique visant à annihiler toute volonté de solidarité avec l'île. La suppression des aides de l'Europe au peuple Cubain témoigne de la réussite de cette politique. Pourtant il n'y a ni torture ni disparition politique à Cuba (sauf sur la base de Guantanamo). Les citoyens élisent leurs représentants lors d'élections régulières à bulletins secrets. Les réformes (notamment celles de ces dernières années sur la restructuration du secteur sucrier, la sécurité sociale, les droits des travailleurs...), sont toujours discutées dans les unités de productions et par les organisations de masses. Par ailleurs, Cuba a été classée numéro un dans le monde par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), pouir ses avancées sociales en rapport avec ses ressources économiques (PIB par habitant). Alors quels sont ces prisonniers politiques dont on parle tant ? Il faut distinguer les "dissidents" dont les organisations existent librement (comme en témoigne les différentes manifestations contre le régime qui ont lieu régulièrement à La Havane), et des individus qui ont été payés par la CIA, dans un contexte de guerre (les étasuniens préfèrent le terme d'embargo), ce qu'en France on appellerait "intelligence avec l'ennemi" et "haute trahison". Alors Fidel Castro, un "dictateur sanguinaire"? La réalité est que, encore aujourd'hui, il est largement soutenu par son peuple et au niveau mondial, apparaissant comme un des principaux leaders du tiers monde. L'engagement internationaliste de son pays est d'ailleurs sans faille. Cuba a soutenu massivement les mouvements d'indépendance puis les nouveaux Etats, notamment en Afrique (Angola, Congo, Algérie, Ethiopie...), bousculant ainsi le jeu des superpuissances et faisant l'objet de l'admiration des peuples "du sud". Mais cuba se bat aussi sur d'autres fronts, dans plus de 60 pays : envoi de médecins, d'enseignants, de techniciens, formations d'étudiants étrangers... Actuellement, il y a plus de médecins cubains dans le monde que tout ceux envoyés par les USA et l'Union Européenne. Cette politique de solidarité a également trouvé un nouvel essor aux cotés de la Révolution Vénézuelienne. En effet, ses principales missions comme celles sur la santé et l'éducation sont menées à bien grâce aux aides de l'île (près de 20 000 médecins cubains exercent aujourd'hui au Vénézuela). Grâce aux nouveaux processus démocratiques à l'oeuvre en Amérique Latine, Cuba est enfin sortie de l'isolement dans laquelle elle était tombée depuis la chute de l'URSS et le renforcement du blocus, comme on peut le voir avec la mise en place de l'ALBA.
Alors quel avenir pour Cuba ? Assurément l'île continue à rester une référence incontournable pour les progressistes d'Amérique Latine, et pour tous ceux dans le monde qui luttent pour un futur meilleur. JC Seclin, Templemars, Vendeville,Wattignies, Haubourdin, Emmerin, Houplin-Ancoisne,Santes, Wavrin, Don, Allenes les Marais, Carnin, Annoeullin, Bauvin, Provin, Gondecourt,Avelin, Martinsart, Attiches, Phalempin, Tourmignies, Pont-à-Marcq, Mérignies, La Neuville, Wahagnies, Libercourt, Oignies, Ostricourt, Moncheaux, Raimbeaucourt, Leforest, Faumont, Mons-en-pévèle, Thumeries,
Charlotte Balavoine,
Article paru dans le numéro 134 d'Avant Garde, journal mensuel du MJCF.
Article paru dans le numéro 134 d'Avant Garde, journal mensuel du MJCF.