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Journée d’action contre les atteintes au droit de grève.
Le soutien du Parti Communiste Français et de ses élus.
Les sept fédérations de cheminots, de nombreux autres syndicats ont appelé au rassemblement et à l’action mardi 31 juillet pour protester contre l’instauration du service minimum dans les transports. Les communistes du Nord et leurs élus apportent leur soutien à cette journée d’action. Ils seront présents et appellent à participer aux différents rassemblements prévus dans le département.
Avec son projet de loi sur le service minimum dans les transports publics, le gouvernement et la majorité de droite s’en prennent à un droit individuel historique, inscrit dans la Constitution Française, celui de défendre ses droits et ses intérêts par la grève.
Le texte actuellement débattu au Parlement contient des dispositions très précises : obligation faite au salarié de se déclarer gréviste 48 heures avant, référendum obligatoire après huit jours de grève, qui ne visent qu’à faire pression sur les salariés afin de réduire l’exercice de cette liberté fondamentale. C’est un parti pris idéologique très clair.
Droite et patronat veulent aujourd’hui régler un vieux compte avec le monde du travail.
La défense des usagers des transports publics n’est qu’un faux prétexte, un alibi.
Toutes les enquêtes montrent que les motifs essentiels de l’insatisfaction des usagers de la SNCF par exemple sont les dysfonctionnements continus et quotidiens auxquels ils sont confrontés (retards, manque de personnels, trains surchargés…), résultats des choix de la direction de l’entreprise à l’opposé d’une politique de développement du service rendu au public. Les désagréments subis pour quelques jours de grève seulement par an, viennent très loin derrière.
La restriction du droit de grève dans les transports publics est en réalité un Cheval de Troie destiné à s’introduire dans tous les secteurs d’activités. Les débats menés au Sénat ont été très clairs à ce propos.
L’Education Nationale est la prochaine cible alors que la suppression de 17 000 nouveaux postes d’enseignants va provoquer des difficultés accrues pour nombre d’élèves et détériorer encore plus les conditions de travail des personnels. C’est d’ailleurs cette réalité qui amène enseignants et parents d’élèves à se mobiliser et éventuellement à faire grève, en faveur d’une école de la réussite pour tous au cœur de notre République.
Cette loi n’a qu’un objectif : empêcher les salariés de se défendre pour mieux faire passer une politique de ‘service minimum’ pour le social, le service public, de la santé, des transports, de l’énergie, de l’éducation.
C’est un recul historique très grave.