Derrière ce discours la répression des mouvements sociaux fait rage. De plus en plus de jeunes, de militants syndicaux, politiques, associatifs sont arrêtés arbitrairement en marge des mobilisations ! Peu importent les raisons profondes de la colère : le stress, les cadences infernales, la précarité, les écarts et les baisses de rémunération, la brutalité et les menaces de licenciement, les humiliations des travailleurs sans-papiers et ceux qui les soutiennent, les revendications sans réponses, les violences des policiers...
Et Sarkozy nous parle de morale… Où est la morale dans un système qui provoque tous les dix ans des crises économiques ravageuses et qui nous enferme dans le marasme écologique et social ? La main sur le cœur le chef de l’Etat promet aux enseignants et aux juges, qu’il a le devoir de leur permettre d’exercer leur mission de service public. Mais il est l’un des premiers responsables de la violence sociale qui se déchaine.
C’est son gouvernement qui supprime les Zones d’Education Prioritaires, les réseaux de soutien, des postes d’enseignants, ferme des tribunaux, privatise les services publics et applique à la lettre le « laisser faire » libéral !
La seule réponse concrète apportée par la droite, c’est la police à la sortie des bahuts !
NON A LA REPRESSION !
La droite et le Medef ont peur de la montée en puissance de la contestation. Face aux mobilisations historiques du 29 janvier, du 19 mars, dans les Antilles et partout en Europe, ils veulent décrédibiliser toute forme d’alternative en dissuadant d’aller manifester.
Nous refusons que Nicolas Sarkozy nous enferme dans le recours à la violence ! Pour en finir avec la dictature
d’une minorité sur la majorité, nous faisons le choix de lutter quotidiennement pour changer concrètement la société. En gagnant des pouvoirs de gestion dans les entreprises, les lycées, les
universités, en gagnant des droits sur nos conditions de vie, de travail, d’étude, nous voulons construire une société qui réponde aux besoins de chacun et non plus à la soif de profits de
quelques-uns !