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  • : MJCF, Mouvement des Jeunes Communistes de France, JC seclin, Section du Pévèle Mélantois
  • : Jc Seclin, Blog des Jeunes Communistes du pévèle et du mélantois. Construire la révolution, quotidiennement! Défendre le service public et gagner de nouveaux droits pour les Jeunes! La diversité dans l'unité ! La réflexion dans l'action ! Pour lutter, pour s'organiser, pour défendre un partage des richesses, des pouvoirs et des savoirs : Rejoins la JC !
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Matériel Militant

ARCHIVES DE L UNION DE VILLES
Voici désormais en ligne, en libre accès pour nos lecteurs, l'ensemble du matériel militant utilisé depuis la rentrée de septembre 2007.

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Radio Révolution

30 janvier 2008 3 30 /01 /janvier /2008 19:03

 

Communiqué de presse
Fédération du Nord du MJCF

 

Un professeur syndiqué CGT mis en garde à vue

 

Nous avons appris dans la matinée la mise en garde à vue de Roland Diagne, porte parole du CSP59. Cette décision s'accompagne de perquisitions à son domicile ainsi qu'au local d’IDM mis à disposition du CSP 59.

Nous ne tolérons plus l'acharnement policier contre les sans papiers et leurs représentants. Depuis toujours, les sans papiers contribuent à l'enrichissement de la France par leur travail, leur culture, leurs impôts, tout en prouvant quotidiennement leur attachement à notre pays pendant que les services de l'état ne répondent à cette aspiration légitime à une vie digne que par la trâque et les reconduites à la Frontière.


Depuis la grève de la faim de cette été, et malgré les quelques régularisations, les arrestations ciblées se sont multipliés.
Ainsi nous avons vu Saïd Yamani, membre du Mouvement des Jeunes Communistes de France et responsable du groupe MJCF de Roubaix se faire arrêter par la police Française, tout comme Mohamed Bangoura, membre du Parti Communiste Français de longue date. Aujourd'hui, c'est Roland Diagne qui est victime de son engagement.

L'aspiration des sans papiers à la dignité ne peut être étoufée par des arrestations. Les politiques de terreurs et d'harcélements contre les sans papiers, notamment les plus engagés menées par Sarkozy, Hortefeux et ses relais de terrains comme le préfet du Nord Daniel Canepa doivent cesser immédiatement.

Nous ne voulons pas d'une France qui chiffre des objectifs d'expulsions en utilisant des méthodes digne d'un autre temps pour atteindre ses quotas. Nous voulons une France riche de sa diversité qui fait honneur à son image de terre des droits de l'homme.

Nous réclamons la fin des poursuites policières et judiciaires contre les sans papiers et leurs représentants ainsi que la régularisation massive de tous les sans papiers.
 

Lille, 30/01/08

 

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29 janvier 2008 2 29 /01 /janvier /2008 00:01
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Communiqué de Presse


    Les 9 et 16 mars 2008 se dérouleront les élections municipales et cantonales, premiers rendez-vous électoraux depuis l'élection de Nicolas Sarkozy. Au delà du message fort que les jeunes peuvent lancer à la droite afin de mettre à mal son projet de destruction systématique des acquis sociaux (université, santé, retraites, services publics..), c'est une occasion d'élir à la tête de nos communes des personnalités capables de tirer nos villes vers le haut.
 

    Pour cette raison, nous appelons à voter, partout où cela est possible, pour les candidats présentés et soutenus par le Parti Communiste Français. Les élus communistes ne se contenteront pas simplement de nettoyer les trottoirs mais porteront des projets ambitieux pour les municipalités de notre pays. Services publics, institutions culturelles, lieux de sociabilité, sécurité, les élus de terrain que sont les communistes sauront mettre en oeuvre une politique municipale favorable au peuple.  

    Nous dénonçons fermement le principe d'alliance avec la droite, qu'elle soit du FN, de l'UMP, ou du MODEM. Rien ne justifie de coopérer avec des élus préférant servir des intérêts particuliers plutôt que l'intérêt général. Le projet de la droite est le même à tous les échelons, national ou municipal : les élus de droite se sont fixé l'objectif de diviser la société française pour mieux la dominer. Nous devons nous hisser contre ces projets en proposant des politiques ambitieuses au niveau local comme au niveau national, ceci en oeuvrant au rassemblement des forces de gauche.  

    Ces élections municipales, qui marquent un moment important dans la vie démocratique de notre pays doivent être saisies par les jeunes. Il est temps de prendre notre avenir en main et de prendre la parole à tous les échelons. C'est pourquoi nous appelons les jeunes à se rendre aux urnes mais à prendre également place dans la gestion de la vie communale en ayant des places sur les listes municipales qui doivent être rajeunies.

    Aujourd'hui, les seuls pouvant faire entendre la voix du peuple dans nos institutions, tant au niveau local que national restent les élus communistes.



Retrouvez la campagne en ligne !

=> S'exprimer pour Exister Les candidats communistes du canton d'Haubourdin
=> La liste Seclin Ensemble, avec Bernard Debreu.
=> 
La liste Un autre Avenir pour Wattignies, La gauche qui bouge !
=> Construire un autre avenir, Riposter... Canton d'Orchies avec Nadine Savary.
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28 janvier 2008 1 28 /01 /janvier /2008 12:01

La Société Générale invente le Dreyfus-Trader

arton980-ed1c0.jpgLa Société Générale, troisième plus grande banque française, a annoncé une perte de 7 milliards d’Euros, dont 4,9 milliards aurait pour origine « une fraude interne », du fait d’un seul employé.

 

Incompétent notoire, fraudeur génial ou grossière manipulation de communication, les experts financiers ont déjà tranché : un seul homme ne peut être responsable d’une fraude d’une telle ampleur.

 

Depuis plusieurs semaines, la crise financière s’aggrave, provoquant même un véritable Krach boursier ces derniers jours. Dans ce paysage financier apocalyptique, tout les coups de communications sont permis pour masquer la faillite du capitalisme financier. Quel dramatique aveu d’échec pour la troisième banque française, et plus largement pour le système financier que d’être dans l’incapacité à s’auto-réguler !

 

C’est ainsi, que la Société Générale invente le dreyfus-trader. Plus c’est gros, plus ça passe.

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26 janvier 2008 6 26 /01 /janvier /2008 21:10
Réforme du marché du travail
Toujours plus de précarité pour les salariés !


Un nouveau contrat pour encore plus de précarité

Depuis plusieurs mois, des négociations ont lieu entre les syndicats et le patronat. Ce dernier a fait planer la menace d’une loi concoctée directement par Sarkozy pour réduire au maximum les exigences des salariés. Parisot et Sarkozy ont pris en otage les syndicats !

Alors que les salariés exigent une sécurité dans leur emploi, le patronat veut imposer une précarisation généralisée. Après avoir échoué sur le CPE, après la création du CNE, le MEDEF se lance à l’attaque du CDI. Le contrat de travail aujourd’hui le plus protecteur pour les salariés est aujourd’hui en danger. Le patronat a pour objectif de flexibiliser le marché du travail en assouplissant les règles protégeant les salariés. Il va pouvoir, par exemple, licencier plus facilement. Voilà ce qu’ils appellent la « flexisécurité », la sécurité pour le patron licencieurs et la porte pour le travailleur !

Le MEDEF en a rêvé, la droite le fait


Malgré quelques maigres contreparties, le voeu du grand patronat de pouvoir licencier facilement l’ensemble des salariés est exaucé :
=> Rupture du contrat qui n’est ni un licenciement, ni démission, mais une séparation à l’amiable sans motif de licenciement. Un CNE nouvelle génération pour tout le monde !!!
=> Allongement de la période d’essai pour tous
=> Embauche le temps d’une mission pour les ingénieurs et les cadres
=> Montant de l’assurance-chômage variable selon la conjoncture

Précarité, chômage à répétition, bas salaires… Voilà la perspective que Sarkozy et les milliardaires du CAC 40 veulent pour les jeunes et les travailleurs de ce pays.
Après les promesses miraculeuses de 2007, les jeunes, les salariés, les chômeurs, les retraités doivent s’attendre à payer la facture des cadeaux fait aux plus riches. En ce début d’année, les plus aisés reçoivent les millions d’euros de baisse d’impôts, pendant ce temps, les plus modestes se serrent la ceinture, voient les prix augmenter, peinent à payer leurs factures, attendent avec toujours plus d’impatience le jour de paye. C’est inacceptable !
Les attaques de plus en plus féroce du gouvernement Fillon répondent à des aspirations toujours plus grandes des rapaces ayant la possession des grands secteurs de  l'économie. Les intérêts des jeunes, des salariés, des retraités, des chômeurs et ceux des Bolloré, des Lagardère et autres capitalistes qui contrôlent les banques, l’industrie et la grande distribution sont inconciliables !
Malgré les déclarations du 1er ministre sur la France en faillite qui justifient la remise en cause des acquis sociaux et du code du travail, la France reste un pays très riche. Ses moyens économiques sont parmi les plus importants au monde. Mais sa richesse et ses moyens ne sont pas sous le contrôle démocratique de la collectivité. Tant que les capitalistes en conserveront la propriété, l’économie ne sera jamais au service de l’ensemble de la société. Non, les idées communistes ne sont pas mortes. Elles sont plus actuelles que jamais.

De la poudre aux yeux


Depuis 2002, la droite s’efforce de satisfaire l’appétit des marchés financiers en présentant les protections des salariés comme des freins à la bonne santé économique de la France. En cela, aucune rupture entre Raffarin, De Villepin, Sarkozy et Fillon. Les recettes sont toujours les mêmes : travailler plus pour gagner plus, attaques contre le droit du travail, remise en cause des acquis sociaux, casse du service public, cadeaux fiscaux aux plus riches, exonérations annuelles de cotisations sociales de 23 milliards, aides aux entreprises de 60 milliards par an. On en connaît les résultats, le président le dit : « les caisses sont vides ». L’argent des richesses produites par la 6ème puissance mondiale n’est ni dans les portefeuilles des français ni dans les caisses de l’État, mais où est il donc ?

Exigeons le progrès social !

Pour nous, c’est le progrès et les conquêtes sociales qui garantissent de meilleures conditions de vie. C’est pourquoi nous proposons une sécurité de l’emploi et de la formation tout au long de la vie, le CDI comme norme, le SMIC à 1500 euros  net, une hausse de la grille des salaires, une augmentation des minima sociaux, la fin des délocalisations. Pour réussir cela, l’argent existe, mais il va dans les poches de ceux qui en ont déjà beaucoup. Nous sommes conscient que face à la rapacité de ceux qui ont déja toutes les richesses et tous les pouvoirs, il ne suffira pas de demander pour avoir. Il nous faudra gagner et arracher notre droit à une vie meilleure. Le capitalisme n'a pour seul horizon que la précarité, le chômage, les délocalisations, les privatisations les discriminations et la stimatisation pour les jeunes, les étrangers, les femmes.. C'est une autre logique qu'il faut imposer, c'est un autre système qu'il faut mettre en place ! C'est la roue de l'histoire qui doit tourner pour laisser derrière elle le système capitaliste et ses injustices !

Les jeunes communistes au cœur des mobilisations

Contre les politiques capitalistes et les injustices grandissantes qu’elles produisent, les jeunes communistes sont dans les luttes aux côtés de tous ceux qui aspirent au changement, à un autre projet de société. Solidarité, justice sociale, démocratie, services publics de qualité, emplois sécurisés, école de la réussite, paix dans le monde, voilà à quoi nous aspirons !
Nous entrons en résistance contre les politiques de la droite et contre l’Europe libérale. Rassemblons nous tous ensemble pour oeuvrer à notre émancipation, pour oeuvrer au dépassement du capitalisme.


NON, ce n'est pas une tare d'être jeune au XXIe siècle !
NON, nous ne devons pas nous résigner !
Rassemblons nous, organisons nous et luttons !

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Vidéo sur le Contrat de travail Unique (CTU) : ICI


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26 janvier 2008 6 26 /01 /janvier /2008 18:49
commune-copie-1.jpg La Commune de 1871 fut l’un des plus grands épisodes de l’histoire de la classe ouvrière française. Au cours d’un mouvement révolutionnaire d’une portée jusqu’alors inconnue, l’Etat capitaliste a été remplacé par les organes de gouvernement des travailleurs. Les travailleurs parisiens ont tenu le pouvoir pendant dix semaines, entre le soulèvement du 18 mars et la défaite sanglante de la dernière semaine de mai. Dans des circonstances extrêmement difficiles, ils se sont efforcés de mettre un terme à l’exploitation, à l’oppression, et de réorganiser la société sur des bases entièrement nouvelles. Les leçons de ces événements sont d’une importance fondamentale pour le mouvement ouvrier contemporain et pour tous ceux qui, en France ou ailleurs, aspirent à changer la société.
 
Vingt ans avant les événements de la Commune, le coup d’Etat militaire du 2 décembre 1851 avait amené Napoléon III au pouvoir, suite à l’échec du soulèvement de juin 1848. Au début, le nouveau régime bonapartiste semblait inébranlable. Les travailleurs ont été battus et leurs organisations mises hors la loi. Pourtant, vers la fin des années 1860, l’épuisement de la croissance économique, les répercussions des guerres (en Italie, en Crimée, au Mexique) et la résurgence du mouvement ouvrier ont sérieusement affaibli le régime impérial. Il était devenu clair que seule une nouvelle guerre - et une victoire rapide - pourrait retarder son effondrement. En juillet 1870, Napoléon III déclare la guerre à la Prusse, alors dirigée par Bismarck. L’Empereur prétendait que la guerre apporterait à la France des gains territoriaux, affaiblirait ses rivaux et mettrait fin à la crise de la finance et de l’industrie.


Il arrive souvent que la guerre mène à la révolution. Ce n’est pas accidentel. La guerre
arrache subitement les peuples à la routine de leur existence quotidienne et les jettent violemment dans l’arène des grandes actions historiques. La vaste majorité de la population examine beaucoup plus attentivement qu’en période de paix le comportement des chefs d’Etat, des généraux et des politiciens. C’est particulièrement vrai en cas de défaite. Or, la tentative d’invasion de l’Allemagne par Napoléon III s’est soldée par un échec rapide et déshonorant. Le 2 septembre, près de Sedan, l’Empereur a été arrêté par l’armée de Bismarck, en même temps que 75 000 soldats. A Paris, des manifestations massives remplissaient les boulevards de la capitale, réclamant le renversement de l’Empire et la proclamation d’une république démocratique. 


L’opposition républicaine « modérée » était terrifiée par ce mouvement, mais fut néanmoins forcée, le 4 septembre, de proclamer la république. Un « Gouvernement de Défense Nationale » fut installé, dans lequel le personnage clé était le général Trochu. Jules Favre, un représentant typique du républicanisme capitaliste, et qui faisait également parti du gouvernement, déclarait pompeusement que « pas un pouce de terrain et pas une pierre de nos forteresses » ne serait cédé aux Prussiens. Les troupes allemandes encerclèrent rapidement Paris et placèrent la ville en état de siège. Dans un premier temps, la classe ouvrière parisienne accorda son soutien au nouveau gouvernement, au nom de « l’unité » contre l’ennemi étranger. Mais le cours ultérieur des événements brisa rapidement cette unité et fit apparaître au grand jour les intérêts de classe contradictoire qu’elle recouvrait.
 

Malgré ses déclarations publiques, le Gouvernement de Défense Nationale ne croyait pas qu’il était possible, ni même désirable, de défendre Paris. En dehors de l’armée régulière, une milice forte de 200 000 hommes, la Garde Nationale, se déclara prête à défendre la ville. Mais ces travailleurs armés à l’intérieur de Paris constituaient une menace bien plus grande pour les intérêts des capitalistes français que l’armée étrangère aux portes de la cité. Le gouvernement décida qu’il était préférable de capituler dès que possible devant Bismarck. Cependant, étant donné l’esprit combatif des travailleurs parisiens organisés dans la Garde Nationale, il était impossible pour le gouvernement de déclarer ses intentions publiquement. Trochu comptait sur les effets économiques et sociaux du siège pour refroidir la résistance des travailleurs parisiens. Il devait gagner du temps. Tout en se déclarant favorable à la défense de Paris, le gouvernement engagea des négociations secrètes avec Bismarck. 

Les semaines passant, la méfiance et l’hostilité des travailleurs envers le gouvernement augmentaient. Des rumeurs persistantes se répandirent au sujet des négociations avec Bismarck. Le 8 octobre, la chute de Metz provoqua une nouvelle manifestation de masse. Le 31 octobre, plusieurs contingents de la Garde Nationale, conduits par Flourens, le courageux commandant du bataillon de Belleville, attaquèrent et occupèrent temporairement l’Hôtel de Ville. A ce stade, cependant, la majorité des travailleurs n’était pas encore prête à agir de manière décisive contre le gouvernement. Isolée, l’insurrection s’est rapidement essoufflée. Blanqui s’est enfui et Flourens a été emprisonné.
 

Dans Paris, la famine et la pauvreté provoquées par le siège avaient des conséquences désastreuses, et l’urgence de briser ce siège se faisait sentir toujours plus vivement. Après l’échec de la sortie en direction du village de Buzenval, le 19 janvier 1871, Trochu, complètement discrédité, n’eut d’autre choix que de démissionner. Il fut remplacé par Vinoy, qui, déclara immédiatement que les Parisiens ne devaient se faire « aucune illusion » sur la possibilité de vaincre les Prussiens. Il était devenu clair que le gouvernement comptait capituler. Les clubs politiques et les comités de vigilance appelèrent les gardes nationaux à s’armer et à marcher sur l’Hôtel de Ville. D’autres détachements se rendirent aux prisons pour chercher et libérer Flourens. Sous la pression croissante de la population, la classe moyenne démocrate de l’Alliance Républicaine réclama un « gouvernement populaire » pour organiser une résistance effective contre les Prussiens. Mais lorsque les gardes nationaux arrivèrent devant l’Hôtel de Ville, le 22 janvier, un dénommé Chaudry, représentant le gouvernement, a violemment crié sa colère contre les délégués de l’Alliance. Il n’en fallait pas plus pour convaincre les républicains de se disperser immédiatement. Les gardes bretons chargés de défendre le gouvernement ont ouvert le feu sur les gardes nationaux et sur les manifestants qui tentaient de s’opposer à la trahison des républicains. Les gardes nationaux ont tiré quelques salves à leur tour, mais ont dû finalement se replier.
 

A la suite de ce premier conflit armé avec le gouvernement, le mouvement populaire s’est temporairement affaibli. Le républicanisme petit-bourgeois, représenté par l’Alliance Républicaine, s’était montré complètement incapable de faire face à la résistance de la classe dominante. Il ne pouvait plus, par conséquent, prétendre à un quelconque rôle dirigeant. L’accalmie apparente a renforcé la confiance du Gouvernement de Défense Nationale. Le 27 janvier 1871, il procéda à la capitulation qu’il avait secrètement préparée depuis le début du siège. 

arton222.jpgDans la France rurale, l’immense majorité de la paysannerie était en faveur de la paix. Aux élections de l’Assemblée Nationale, en février, les votes de la paysannerie donnèrent une majorité écrasante aux candidats monarchistes et conservateurs. La nouvelle Assemblée a nommé Adolphe Thiers - un réactionnaire endurci - à la tête du gouvernement. Un conflit entre Paris et l’Assemblée « rurale » était désormais inévitable. Le danger contre-révolutionnaire, en relevant la tête, a donnée une nouvelle et puissante impulsion à la révolution parisienne. Les soldats prussiens devaient bientôt entrer dans la capitale. L’accalmie du mouvement fit place à une nouvelle et bien plus puissante vague de protestation. Des manifestations armées de la Garde Nationale se multipliaient, massivement soutenues par les travailleurs et par les couches les plus pauvres et affamées de la population parisienne. Les travailleurs en armes dénoncèrent Thiers et les monarchistes comme des traîtres et en appelèrent à la « guerre à outrance » pour la défense de la république. Les événements du 31 octobre et du 22 janvier avaient été une anticipation de cette nouvelle flambée révolutionnaire. Mais cette fois-ci, les éléments les plus révolutionnaires n’étaient plus isolés. L’ensemble de la classe ouvrière parisienne était en pleine révolte. 

L’Assemblée Nationale réactionnaire provoquait constamment les Parisiens, les décrivant comme des égorgeurs et des criminels. Le siège avait mis de nombreux travailleurs au chômage, et les indemnités versées aux gardes nationaux étaient tout ce qui les séparait de la famine. Le gouvernement a supprimé les indemnités payées à chaque garde qui ne pouvait prouver qu’il était incapable de travailler. Il décréta également que les arriérés de loyer et toutes les créances devaient être réglés dans les 48 heures. Ceci menaçait tous les petits entrepreneurs de banqueroute immédiate. Paris a été privé de son statut de capitale de France en faveur de Versailles. Ces mesures, et bien d’autres encore, frappèrent de plein fouet les sections les plus pauvres de la société, mais aboutirent aussi à une radicalisation des classes moyennes parisiennes, dont le seul espoir de salut résidait désormais dans le renversement révolutionnaire de Thiers et de l’Assemblée Nationale.

La capitulation du gouvernement et la menace d’une restauration monarchiste menèrent à une transformation de la Garde Nationale. Un « Comité Central de la Fédération de la Garde Nationale » fut élu, représentant 215 bataillons, équipés de 2000 canons et de 450 000 fusils. De nouveaux statuts furent adoptés, stipulant « le droit absolu des Gardes Nationaux d’élire leurs dirigeants et de les révoquer aussitôt qu’ils perdraient la confiance de leurs électeurs ». Dans leur essence, le Comité Central et les structures correspondantes au niveau des bataillons préfiguraient les soviets de travailleurs et de soldats qui firent leur apparition, en Russie, aux cours des révolutions de 1905 et de 1917.

La nouvelle direction de la Garde Nationale eut rapidement l’occasion de tester son autorité. Alors que l’armée prussienne s’apprêtait à entrer dans Paris, des dizaines de milliers de Parisiens armés se rassemblèrent avec l’intention d’attaquer les envahisseurs. Le Comité Central intervint pour empêcher un combat inéquitable pour lequel il n’était pas encore préparé. En imposant sa volonté sur cette question, le Comité Central démontrait que son autorité était reconnue par la majorité de la Garde Nationale et des Parisiens. Clément Thomas, le commandant nommé par le gouvernement, dut démissionner. Les forces prussiennes occupèrent une partie de la ville pendant deux jours, puis s’en retirèrent.

Aux « ruraux » de l’Assemblée, Thiers avait promis de restaurer la monarchie. Mais sa tâche immédiate était de mettre un terme à la situation de « double pouvoir » qui existait à Paris. Les canons sous le contrôle de la Garde Nationale - et en particulier ceux des hauteurs de Montmartre, surplombant la cité - symbolisaient la menace contre « l’ordre » capitaliste. Le 18 mars, à 3 heures du matin, 20 000 soldats et gendarmes furent envoyés, sous le commandement du général Lecomte, pour prendre possession de ces canons. Cela se fit sans trop de difficultés. Cependant, les commandants de l’expédition n’avaient pas pensé aux attelages nécessaires pour déplacer les canons. A 7 heures, les attelages n’étaient toujours pas arrivés. Dans son Histoire de la Commune, Lepelletier décrit ce qui se passa par la suite : « Bientôt, le tocsin se mit à sonner et l’on entendait, dans la chaussée Clignancourt, les tambours battre la générale. Rapidement, ce fut comme un changement de décors dans un théâtre : toutes les rues menant à la Butte s’emplirent d’une foule frémissante. Les femmes formaient la majorité ; il y avait aussi des enfants. Des gardes nationaux isolés sortaient en armes et se dirigeaient vers le Château-Rouge. »

Les troupes se trouvaient encerclées par une foule sans cesse croissante. Les habitants du quartier, les gardes nationaux et les hommes de Lecomte étaient pressés les uns contre les autres dans ce rassemblement compact. Certains soldats fraternisaient ouvertement avec les gardes. Dans une tentative désespérée de réaffirmer son autorité, Lecomte ordonna à ses hommes de tirer sur la foule. Personne ne tira. Les soldats et les gardes nationaux poussèrent alors des acclamations et s’étreignirent mutuellement. En dehors d’un bref échange de feu du côté de Pigalle, l’armée n’offrait aucune résistance aux gardes. Lecomte et Clément Thomas furent arrêtés. Des soldats en colère les exécutèrent peu après. Clément Thomas était connu pour avoir donné l’ordre de tirer sur les travailleurs pendant la révolution de 1848.

Thiers n’avait pas prévu la défection des troupes. Pris de panique, il s’enfuit de Paris et ordonna à l’armée et aux administrations d’évacuer complètement la ville et les forts environnants. Thiers voulait sauver de l’armée ce qu’il pouvait l’être en l’éloignant de la « contagion » révolutionnaire. Les restes de ses forces - certaines ouvertement insubordonnées, chantant et scandant des slogans révolutionnaires - se retirèrent dans le désordre vers Versailles.

Avec l’effondrement du vieil appareil d’Etat, la Garde Nationale prit tous les points
stratégiques de la cité sans rencontrer de résistance significative. Le Comité Central n’avait joué aucun rôle dans ces évènements. Et pourtant, le soir du 18 mars, il découvrit que, malgré lui, il était devenu le gouvernement de facto d’un nouveau régime révolutionnaire basé sur le pouvoir armé de la Garde Nationale. « Le 18 mars 1871, » écrit Talès dans son livre La Commune de 1871, « n’a pas d’équivalent dans notre histoire révolutionnaire. C’est une étrange journée où l’on voit une foule, en général passive, provoquer l’écroulement, local sans doute mais total, des institutions bourgeoises. »

La première tâche que la majorité des membres du Comité Central se fixèrent fut de se débarrasser du pouvoir qui était entre leurs mains. Après tout, disaient-ils, nous n’avons pas de « mandat légal » pour gouverner ! Après de longues discussions, le Comité Central accepta avec réticence de rester à l’Hôtel de Ville pour les « quelques jours » pendant lesquels des élections municipales (communales) pourraient être organisées. Sous le cri de « Vive la Commune ! », les membres du Comité Central furent soulagés de savoir qu’ils n’auraient à exercer le pouvoir que pour quelque temps ! Le problème immédiat auquel ils faisaient face était Thiers et l’armée en route pour Versailles. Eudes et Duval proposèrent de faire immédiatement marcher la Garde Nationale sur Versailles, de façon à briser ce qui restait de force à la disposition de Thiers. Leurs appels tombèrent dans des oreilles de sourds. La majorité du Comité Central pensait qu’il était préférable de ne pas apparaître comme les agresseurs. Le Comité Central était composé, dans sa majorité, d’hommes très modérés, dont ni le tempérament ni les idées ne correspondaient à la grande tâche historique qui se présentait à eux.

Le Comité Central commença de longues négociations avec les anciens Maires et divers
« conciliateurs » concernant la date et les modalités des élections. Ceci absorba toute son attention, jusqu’à ce que les élections soient finalement fixées au 26 mars. Thiers utilisa ce temps précieux à son avantage. Une campagne de mensonges et de propagande vicieuse contre Paris fut menée en province. Avec l’aide de Bismarck, l’armée regroupée à Versailles a été massivement renforcée en effectifs et en armes, dans le but de lancer une attaque contre Paris.

A la veille des élections, le Comité Central de la Garde Nationale a publié une déclaration remarquable qui résume l’esprit d’abnégation et de probité qui caractérisait le nouveau régime : « Notre mission est terminée. Nous allons céder la place dans notre Hôtel de Ville à vos nouveaux élus, à vos mandataires réguliers. » Le Comité Central n’avait qu’une seule consigne à donner aux électeurs : « Ne perdez pas de vue que les hommes qui vous serviront le mieux sont ceux que vous choisirez parmi vous, vivant votre propre vie, souffrant des mêmes maux. Défiez-vous des ambitieux et des parvenus [...] Défiez-vous des parleurs, incapables de passer à l’action [...] »

La Commune nouvellement élue remplaça le commandement de la Garde Nationale comme
gouvernement officiel du Paris révolutionnaire. Elle était principalement composée d’individus associés d’une manière ou d’une autre avec le mouvement révolutionnaire. La majorité pourrait être décrite comme « républicaine de gauche », trempée dans une nostalgie idéalisée du régime jacobin du temps de la Révolution Française. Sur ses 90 membres, 25 étaient des travailleurs, 13 des membres du Comité Central de la Garde Nationale, et une quinzaine d’autres des membres de l’Association Internationale des Travailleurs. Les Blanquistes - des hommes énergiques inspirés par la commune révolutionnaire de 1792 et toujours prêts à se lancer dans des actions spectaculaires, mais dont le programme politique était difficile à cerner - et les Internationalistes représentaient ensemble près d’un quart des élus de la Commune. Blanqui lui-même se trouvait dans une prison de province. Les quelques élus de droite démissionnèrent de leurs postes sur des prétextes divers. D’autres furent arrêtés lors de la découverte de leurs noms sur des fichiers de police les identifiant comme des espions agissant pour le compte du régime impérial.

Sous la Commune, tous les privilèges des hauts fonctionnaires de l’Etat furent abolis. On
décréta notamment qu’ils ne devaient pas percevoir davantage, pour leur service, que le salaire d’un ouvrier qualifié. La Commune était le seul gouvernement honnête que la France ait jamais connu. Moreau, l’un des membres du Comité Central, déclara que lorsque l’on occupe un poste dirigeant dans la société, « il est immoral de s’allouer un traitement quelconque. Nous avons jusqu’ici vécu avec nos trente sous. Ils nous suffiront encore. » Les loyers furent gelés, les fabriques abandonnées placées sous le contrôle des travailleurs. Des mesures furent prises pour limiter le travail de nuit et pour garantir la subsistance des pauvres et des malades. La Commune caractérisa ses mesures comme « mettant un terme à la concurrence anarchique et ruineuse entre les travailleurs au profit des capitalistes », et comme favorisant « la propagation des idéaux socialistes ». La Garde Nationale fut ouverte à tous les hommes aptes au service militaire, et organisée, comme nous l’avons vu, sur des principes strictement démocratiques. Les armées permanentes « séparées du peuple » furent déclarées illégales. L’Eglise fut séparée de l’Etat et la religion déclarée « affaire privée ». Les logements et les bâtiments publics furent réquisitionnés pour les sans-logis, l’éducation publique ouverte à tous, de même que les théâtres et les lieux de culture et d’apprentissage. Les travailleurs étrangers étaient considérés comme des frères et des sœurs, comme des alliés dans la lutte pour la réalisation d’une « république universelle » des travailleurs de tous les pays. Des réunions avaient lieu nuit et jour, où des milliers d’hommes et de femmes ordinaires discutaient de la façon dont devaient être organisés les différents aspects de la vie sociale dans l’intérêt du « bien commun ».

Les caractéristiques de la société nouvelle qui prenait graduellement forme sous l’égide de la Garde Nationale et de la Commune étaient indubitablement socialistes. Le manque de précédents historiques, l’absence d’une direction claire et organisée, d’un programme défini, combinés avec la dislocation économique d’une cité assiégée, signifiaient nécessairement que les travailleurs avançaient « à tâtons », en s’efforçant de trouver des solutions aux problèmes concrets que posait l’organisation de la société dont, pour la première fois de l’histoire, ils étaient les maîtres.

Beaucoup d’encre a coulé pour mettre en relief l’incohérence et les demi-mesures des travailleurs parisiens, ou encore le temps et l’énergie qu’ils ont perdus durant leurs dix semaines de pouvoir derrière les murs d’une cité assiégée. Il est vrai que les communards ont commis de nombreuses erreurs. Marx et Engels ont à juste titre critiqué le fait de ne pas avoir pris le contrôle de la Banque de France, qui continuait à verser des millions de francs à Thiers, lequel utilisait cet argent pour armer et réorganiser les forces qu’il comptait bientôt envoyer contre Paris. Cependant, fondamentalement, toutes les initiatives les plus importantes prisent par les travailleurs parisiens tend
aient vers la complète émancipation sociale et économique de la classe ouvrière. La tragédie de la Commune consistait dans son manque de temps. Le processus qui l’acheminait vers le socialisme fut brutalement interrompu par le retour de l’armée de Versailles et le terrible bain de sang qui mit fin à la Commune.

La menace des Versaillais fut clairement sous-estimée par la Commune, qui non seulement ne tenta pas de les attaquer - du moins jusqu’à la première semaine d’avril - mais ne s’est même pas sérieusement préparée à se défendre. A parti du 27 mars, des écha
nges de feu occasionnels eurent lieu entre les positions avancées de l’armée de Versailles et les remparts de Paris. Le 2 avril, un détachement communard se dirigeant vers Courbevoie fut attaqué et repoussé vers Paris. Les prisonniers aux mains des forces de Thiers furent sommairement exécutés. Le jour suivant, sous la pression de la Garde Nationale, la Commune lança finalement une attaque en trois mouvements simultanés contre Versailles. Cependant, en dépit de l’enthousiasme des bataillons communards, le manque de préparation militaire et politique sérieuse condamnait cette sortie tardive à l’échec. De toute évidence, les dirigeants de la Commune croyaient que, comme le 18 mars, l’armée de Versailles passerait dans le camp de la Commune à la simple vue de la Garde Nationale. Il n’en fut rien.

Cette défaite ne provoqua pas seulement un nombre considérable de morts et de blessés - parmi lesquels Flourens et Duval, exécutés immédiatement après leur arrestation par l’armée de Versailles - mais aussi une vague de défaitisme qui déferla sur Paris. L’optimisme résolu des premières semaines fit place au pressentiment d’une défaite inéluctable et imminente, ce qui accentua les divisions et les rivalités à tous les niveaux de la structure - déjà désordonnée - du commandement militaire.

Finalement, l’armée de Versailles entra dans Paris le 21 mai 1871. A l’Hôtel de Ville, la
Commune était dépourvue, au moment décisif, d’une stratégie militaire sérieuse, et cessa tout simplement d’exister, abdiquant toutes ses responsabilités au profit d’un « Comité de Salut Public » totalement inefficace. Les Gardes Nationaux furent postés au combat « dans leurs quartiers ». En l’absence d’un commandement centralisé, cette décisionfusilles-commune1871-copie-1.jpg empêcha toute concentration sérieuse de forces communardes capables de résister à la poussée des troupes versaillaises. Les communards combattirent avec un immense courage, mais furent graduellement repoussés vers l’est de la cité - et finalement vaincus le 28 mai. Les derniers communards qui résistaient furent fusillés dans le 20ème arrondissement, devant le « Mur des Fédérés » (voir image ci-contre), que l’ont peut encore voir dans le secteur nord-est du cimetière du Père Lachaise. Au cours de la « semaine sanglante », les forces de Thiers massacrèrent au moins 30 000 hommes, femmes et enfants, et firent probablement 20 000 victimes de plus dans les semaines suivantes. Les escadrons de la mort travaillaient sans relâche pendant le mois de juin, tuant toute personne suspectée d’avoir d’une façon ou d’une autre soutenu la Commune.

Marx et Engels suivirent la Commune attentivement et tirèrent de nombreuses leçons de cette première tentative de construire une société socialiste. Leurs conclusions se trouvent dans les écrits de Marx publiés sous le titre La Guerre Civile en France, avec une introduction particulièrement remarquable d’Engels. Marx expliquait que l’une des principales leçons à tirer de l’expérience de la Commune consiste dans le fait que les travailleurs « ne peuvent pas, comme l’ont fait les classes dominantes et leurs diverses fractions rivales, aux époques successives de leur triomphe, se contenter de prendre l’appareil d’Etat existant et de faire fonctionner cet instrument pour son propre compte. La première condition pour conserver le pouvoir politique, c’est de transformer l’appareil existant et de détruire cet instrument de domination de classe ». Marx décrit l’Etat capitaliste comme étant un « immense appareil gouvernemental, qui enserre comme un boa constrictor le véritable corps social dans les mailles d’une armée permanente, d’une bureaucratie hiérarchisée, d’une police, d’un clergé docile et d’une magistrature servile ». Cet « instrument politique de son asservissement », dit Marx au sujet du salariat, « ne peut servir d’instrument politique de son émancipation. »

Marx et Engels ont soutenu sans réserve la lutte révolutionnaire des travailleurs parisiens. Mais ils étaient conscients du piège qui allait se refermer autour de l’insurrection, en raison de la faiblesse du mouvement révolutionnaire dans les villes de province et du conservatisme réactionnaire de la paysannerie. En septembre 1870, Marx avait écrit que, compte tenu des circonstances défavorables, toute tentative de prendre le pouvoir serait « une folie désespérée ». Cependant, avec la fuite du gouvernement et l’effondrement de l’armée, le cours même des événements plaça le pouvoir entre les mains des travailleurs. A partir de ce moment, ils s’efforcèrent, dans des circonstances extrêmement difficiles, d’organiser une société sur des bases nouvelles. Les travailleurs parisiens se battirent pour faire naître ce qu’ils appelaient une « république sociale universelle », laquelle serait débarrassée de l’exploitation, des divisions de classe, du militarisme réactionnaire et des antagonismes nationaux.

Dans un message adressé aux travailleurs français, en 1892, pour marquer l’anniversaire de la prise du pouvoir par la Garde Nationale, Friedrich Engels écrivait : « Il y a 21 ans aujourd’hui que le peuple de Paris arborait le drapeau rouge, en défi à la fois au drapeau tricolore français qui flottait à Versailles et au drapeau tricolore allemand qui flottait sur les forts occupés par les Prussiens. [...] Ce qui fait la grandeur historique de la Commune, c’est son caractère éminemment international. C’est ce défi hardiment jeté à tout sentiment de chauvinisme bourgeois. La classe ouvrière de tous les pays ne s’y est pas trompée. Que les bourgeois célèbrent leur 14 juillet ou leur 22 septembre. La fête de la classe ouvrière, partout et toujours, sera le 18 mars ! »

Aujourd’hui, en France et dans tous les pays industrialisés du monde, le salariat occupe dans la société une place bien plus prépondérante qu’au XIXe siècle. Les conditions économiques pour la réalisation du socialisme sont actuellement incomparablement plus favorables qu’elles ne l’étaient en 1871. Souvenons-nous donc de la Commune. Apprenons de ses accomplissements comme de ses erreurs. Mais surtout, poursuivons notre lutte pour mettre fin au capitalisme et pour faire advenir la société socialiste, libre et démocratique, pour laquelle les communards se battirent et moururent.

Rendez vous le 29 janvier, à 20h à Espaces Marx pour une conférence de GÉRALD DITTMAR, Historien et éditeur, spécialiste de cette période et la projection du film de JEAN DEVILLE «Le temps des cerises».

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25 janvier 2008 5 25 /01 /janvier /2008 21:50
undefinedLa situation matérielle et sanitaire est suffisamment grave, pour les habitants de la Bande de Gaza, après la décision du gouvernement israélien de pratiquer un blocus complet de ce territoire, y compris en coupant l’électricité, pour que nous ne restions pas sans réaction dans la région Nord-Pas de Calais. Ce blocus intervient parallèlement à de multiples raids de l’armée d’occupation israélienne : de nombreux civils palestiniens en sont les victimes. Comme le déclare John Dugart, rapporteur spécial de l’ONU dans les territoires occupés : Israël recourt aux châtiments collectifs et ne distingue pas civils et militaires lors de ses tirs meurtriers.

Rassemblement samedi 26 janvier à 13 h 45, Grand’Place à LILLE 

Ce rassemblement associe le maximum de forces issues du monde associatif, du monde du travail, ou politique afin d’exiger la levée immédiate de ce blocus, comme le rétablissement immédiat des livraisons et communications en direction de Gaza. Les signataires demandent qu’Israël mette fin à ses raids meurtriers et respecte le droit international. 
 
Premiers signataires : AFPS 59/62, UJFP, Hors les Murs, LDH, MRAP, Communauté palestinienne du Nord, CSP 59, IDM, Collectif Afrique, Les indigènes de la République, Mouvement de la Paix Roubaix et environs, UD CGT Nord, FSU 59/62, Union syndicale solidaires, PCF, MJCF, coordination communiste, Les alternatifs, LCR, … 

Lille le 21 janvier 2008

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Retrouvez l'article sur l'occupation des territoires palestiniens ICI

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25 janvier 2008 5 25 /01 /janvier /2008 21:00

undefined«Les pensées de la classe dominante sont aussi les pensées dominantes de chaque époque, autrement dit la classe qui est la puissance matérielle dominante de la société est aussi la puissance dominante spirituelle. La classe qui dispose des moyens de la production matérielle dispose du même coup des moyens de la production intellectuelle, si bien que, l'un dans l'autre, les pensées de ceux à qui sont refusés les moyens de production intellectuelle sont soumises du même coup à cette classe dominante. Les pensées dominantes ne sont autre chose que l'expression idéale des rapports matériels dominants, elles sont ces rapports matériels dominants saisis sous forme d'idées, donc l'expression des rapports qui font d'une classe la classe dominante; autrement dit ce sont les idées de sa domination. Les individus qui constituent la classe dominante possèdent entre autres également une conscience, et en conséquence ils pensent; pour autant qu'ils dominent en tant que classe et déterminent une époque historique dans toute son ampleur, il va de soi que ces individus dominent dans toute l'extension de leur classe et qu'ils dominent entre autres comme êtres pensants, comme producteurs d'idées, qu'ils règlent la production et la distribution des pensées de leur époque; leurs idées sont donc les idées dominantes de leur époque. Prenons comme exemple un temps et un pays où la puissance royale, l'aristocratie et la bourgeoisie se disputent le pouvoir et où celui-ci est donc partagé; il apparaît que la pensée dominante y est la doctrine de la division des pouvoirs qui est alors énoncée comme une «loi éternelle».

Nous retrouvons ici la division du travail (...) comme l'une des puissances capitales de l'histoire. Elle se manifeste aussi dans la classe dominante comme la division entre le travail intellectuel et le travail matériel, si bien que nous aurons deux catégories  d'individus à l'intérieur de cette même classe. Les uns seront les penseurs de cette classe, les idéologues actifs, capables de s'élever à la théorie, qui tirent leur substance principale de l'élaboration de l'illusion que cette classe se fait sur elle-même, tandis que les autres auront une attitude plus passive et plus réceptive en face de ces pensées et de ces illusions parce qu'ils sont les membres réellement actifs de cette classe et qu'ils ont moins de temps pour se faire des illusions et des idées sur leurs propres personnes. A l'intérieur de cette classe, cette scission peut même aboutir à une certaine opposition et à une certaine hostilité des deux parties en présence. Mais dès que survient une collision pratique où la classe tout entière est menacée, cette opposition tombe d'elle-même, tandis que l'on voit s'envoler l'illusion que les idées dominantes ne seraient pas les idées de la classe dominante et qu'elles auraient un pouvoir distinct du pouvoir de cette classe. L'existence d'idées révolutionnaires à une époque déterminée suppose déjà l'existence d'une classe révolutionnaire (...).

Admettons que, dans la manière de concevoir la marche de l'histoire, on détache les idées de la classe dominante de cette classe dominante elle-même et qu'on les rendent indépendantes. Mettons qu'on s'en tienne au fait que telles ou telles idées ont dominé à telle époque, sans s'inquiéter des conditions de la production ni des producteurs de ces idées, en faisant donc abstraction des individus et des circonstances mondiales qui sont à la base de ces idées. On en arrivera alors à dire, par exemple, qu'au temps où l'aristocratie régnait, c'était le règne des concepts d'honneur, de fidélité, etc., et qu'au temps où la bourgeoisie régnait, c'était le règne des concepts de liberté, d'égalité, etc. C'est ce qu'imagine la classe dominante elle-même dans son ensemble. Cette conception de l'histoire (...) se heurtera nécessairement à ce phénomène que les pensées régnantes sont de plus en plus abstraites, c'est-à-dire qu'elles affectent de plus en plus la forme de l'universalité. En effet, chaque nouvelle classe qui prend la place de celle qui dominait avant elle est obligée, ne fût-ce que pour parvenir à son but, de représenter son intérêt comme l'intérêt commun de tous les membres de la société ou, pour exprimer les choses sur le plan des idées : cette classe est obligée de donner à ses pensées la forme de l'universalité, de les représenter comme étant les seules raisonnables, les seules valables d'une manière universelle. Du simple fait qu'elle affronte une classe, la classe révolutionnaire se présente d'emblée non pas comme une classe, mais comme représentant la société tout entière; elle apparaît comme la masse entière de la société en face de la seule classe dominante. Cela lui est possible parce qu'au début son intérêt est vraiment encore intimement lié à l'intérêt commun de toutes les autres classes non dominantes et parce que sous la pression des circonstances antérieures, cet intérêt n'a pas encore pu se développer comme intérêt particulier d'une classe particulière. (...).
L'opposition entre la classe qui domine désormais et celles qui ne dominent pas ne fait ensuite que s'aggraver en profondeur et en acuité. Il en découle ceci : le combat qu'il s'agit de mener contre la nouvelle classe dirigeante a pour but à son tour de détruire les conditions sociales antérieures d'une façon plus décisive et plus radicale que n'avaient pu le faire encore toutes les classes précédentes qui avaient brigué la domination.»

K. Marx et F. Engels, L'idéologie allemande, Éditions sociales, 1965, pp-52 -55.
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22 janvier 2008 2 22 /01 /janvier /2008 15:09

La lutte pour les droits des femmes
est notre lutte à tous

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La situation actuelle impose de prendre en considération la question de l’égalité des droits entre les hommes et les femmes. Aujourd’hui, celles-ci sont encore soumises à un certain nombre de pressions, préjugés, discriminations de tous ordres et doivent lutter de façon permanente pour que les droits économiques, sociaux, culturels soient respectés. 

Le harcèlement moral et sexuel, le chômage de masse ainsi que les boulots précaires comme le temps partiel subi, l’impossibilité de pouvoir disposer librement de son corps, la difficulté de pouvoir exercer un certain nombre de responsabilités à quelque niveau que ce soit sont une réalité. Le système capitaliste profite de chaque occasion pour diviser la population : distinction français/étrangers, travailleurs/chômeurs et, bien sûr, hommes/femmes.  

Il est de notre devoir de ne pas le laisser créer entre nous des séparations artificielles qui lui permettent de diviser pour mieux régner. La lutte pour les droits des femmes est notre lutte à tous car elle rejoint la bataille que nous devons engager pour notre émancipation individuelle et collective. A chaque fois qu’un coup est porté contre une partie de la population, à chaque fois que le système capitaliste s’attaque aux droits d’un certain nombre d’entre nous, cela a une répercussion sur l’ensemble de la société et empêche le rassemblement de tous ceux qui souffrent d’une société qui privilégie la rentabilité au développement humain. 

Les intérêts des hommes et des femmes qui souffrent sont les même car, en réalité, le système capitaliste nous opprime toutes et tous !


Cette logique de division qui est mise en œuvre, nous jeunes communistes la refusons

Voici nos propositions :

  • - L'égalité salariale entre hommes et femmes lorsque les qualifications sont identiques, ceci en garantissant les 35h dès à présent et en luttant pour les 32h hebdomadaires

  • - Un congé parental de 20 semaines en conservant le même salaire, ceci dans le cadre du CDI que nous revendiquons pour l’ensemble de la population

  • - La possibilité de pouvoir pratiquer une IVG durant les 20 premières semaines de grossesse gratuitement, ainsi que l’accès libre et gratuit à l’ensemble des moyens de contraception qui existent

  • - La création d’un service public de la petite enfance avec les moyens humains et financiers en conséquence

  • - La garantie du choix de la filière scolaire et universitaire de son choix pour chaque sexe, ceci en luttant contre toutes les pressions familiales et institutionnelles qui s’y opposent

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13 janvier 2008 7 13 /01 /janvier /2008 16:18
Coup d'état du congrès le 4 février !
OUI à un Référendum !
NON à l'€urope Capitalist€ !

Les citoyens français, par référendum, ont rejeté en 2005 le Traité établissant une Constitution pour l’Europe. Seule une mobilisation sans précédent peut obliger le président de la République à prendre en compte le NON pourtant massif du peuple Français. Il y sera contraint s’il n’obtient pas, le 4 février, 3/5 des suffrages exprimés du congrès pour la modification préalable de la Constitution française, nécessaire à la ratification du nouveau traité européen. Ainsi les députés et les sénateurs ont le pouvoir d’imposer le référendum, en votant contre cette révision de notre Constitution.
Contre ce coup d'état du congrès, qui va tenter de balayer le vote populaire
Appel à tous les sans-culottes, Tous à Versailles le 4 février !


Car comme l’a dit lui-même N. Sarkozy, on sait bien qu’un nouveau référendum pourrait apporter une nouvelle victoire du "NON" contre l’Europe libérale et capitaliste.

Si la majorité des 3/5e n’est pas atteinte, la Constitution du 4 octobre 1958 impose alors la consultation populaire par référendum.

Le Rôle de la gauche

L'UMP n'a pas à elle seule cette majorité, le groupe parlementaire du PS (le groupe le plus important dans l’opposition) peut donc, avec les parlementaires communistes, faire basculer le sens du vote. Hors actuellement, si les communistes sont engagés depuis plusieurs mois dans la bataille pour un référendum et contre le traité sarkozy, le PS votera le traité et n’ira pas à Versailles.

"Nous voterons le traité simplifié européen parce que ses acquis sont supérieurs à ses insuffisances et parce qu’il est enfin une chance de sortir l’Union de sa paralysie politique", a déclaré le président du groupe socialiste, radical et citoyen (SRC) de l’Assemblée nationale lors de la présentation de ses voeux à la presse. "A une réserve près", a-t-il poursuivi. "Il me paraît impossible que nous participions à la révision préalable de la Constitution dès lors que nous défendons la voie référendaire plutôt que la voie parlementaire", a-t-il dit.

Le
Boycott est une fuite ! A travers la desertification de ce Congrès, le PS montre qu'il refuse de s'opposer à ce coup d'état et que contrairement aux annonces, il ne se livre pas dans la bataille pour un référendum !
S'il à déjà montré sa vraie nature en acceptant de participer à la construction de cette europe anti sociale où les règles du marché bénéficie qu'aux capitalistes, le PS montre cette fois qu'il refuse de donner la parole au peuple.

La gauche doit s'unir pour s'opposer à ce projet de révision de la constitution. Faisons pression sur les élus, clamons haut et fort notre volonté d'un référendum et notre rejet de l'europe de Sarkozy !

Tous ensemble : nous pouvons obtenir un nouveau référendum et dire une fois pour toute : "NON à l'europe capitaliste !"

Pétition en ligne : http://www.nousvoulonsunreferendum.eu/
Humanité spécial : De la constitution Giscard au Traité Sarkozy
Au delà du référendum : Vers une fédération des Etats Socialistes d'Europe

Tract sur le mini Traité : Riches 1 - 0 Les autres
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12 janvier 2008 6 12 /01 /janvier /2008 09:14
Ci dessous, un article de La Riposte

medium-affiche-nicolas-sarkozy.jpgA la lecture du Prince, de Nicolas Machiavel, ou des Chaînes de l’Esclavage, de Jean-Paul Marat, force est de remarquer que les ruses et artifices de « l’art de gouverner » n’ont pas tellement changé, depuis l’époque de ces grands hommes. Semer la division ; alterner les menaces et les flatteries ; feindre la compassion, vis-à-vis des souffrances populaires, pour mieux les perpétuer ; détourner les esprits vers des sujets futiles : tout cela fait partie, depuis des siècles, des méthodes gouvernementales des classes dirigeantes. Et Sarkozy, notre prince contemporain, en use à l’excès. 

Celui qui s’est posé en champion des opprimés et des « sans grade » se prélasse dans le luxe, la recherche du plaisir, les paillettes et la popularité. Il étale devant les cameras du monde entier ses relations privilégiées avec les hommes les plus riches de la planète. « On a vu des peuples opprimés demander au prince des spectacles, comme le seul remède à leurs maux », écrivait Marat. « Ce ne sont que jeux, fêtes, danses et chansons. Mais dans ces jeux, le peuple ne voit point les maux qu’on lui prépare, il se livre aux plaisirs. » Ou encore : « Que le prince dissipe en fêtes, en banquets, en tournois, les deniers publics, on voit ses stupides sujets, loin de s’indigner de ces odieuses prodigalités, admirer en extase ses folies, et vanter sa magnificence. » 

Comment ne pas voir que si les moyens et la forme des distractions ont changé, le but recherché est exactement le même ? Le jour de la grève générale des transports, Sarkozy annonce son divorce. A la fin de la visite de Kadhafi (négative pour l’image du prince), on apprend son idylle avec une starlette. Pendant que des pompiers ramassent le cadavre d’un « sans grade », mort de froid à quelques pas du Ritz et de l’Hôtel de Crillon, Sarkozy part en Egypte à bord du jet d’un ami milliardaire. L’apôtre du « travailler plus pour gagner plus » est toujours en vacances, en Jordanie, lorsque les personnels hospitaliers luttent pour réclamer le paiement de 23 millions d’heures supplémentaires. Enfin, lors d’une conférence de presse où il annonce la fin prochaine des 35 heures, le prince évoque un projet de mariage. 

Il y a des signes que le spectacle commence à fatiguer mêmes les plus dupes. Une tendance lourde se dégage des sondages. Les côtes de popularité du président et de son gouvernement sont en chute libre. Depuis le mois de juillet, Sarkozy aurait perdu 17% d’opinions favorables. C’est une tendance qui alarme, en premier lieu, l’industrie audio-visuelle et la presse, qui se sont tant dévouées au développement de sa gloire. Par exemple, Le Monde du 26 décembre dernier s’est inquiété de la « fascination du président pour les paillettes et la jet-set », et souligne « la distance qui doit exister entre un homme qui incarne l’Etat et un groupe socio-professionnel, quel qu’il soit ». 

Mais cette baisse de popularité n’a rien d’étonnant. Elle traduit la prise de conscience, chez les travailleurs qui subissent de plein fouet la politique du gouvernement, mais aussi dans les couches relativement aisées de la population, que la « rupture » promise par Sarkozy n’est en réalité que la poursuite et l’aggravation de la politique menée par Chirac, Raffarin et de Villepin. 

Exactement comme nous le disions à l’époque, l’attaque contre les régimes spéciaux n’était que le prélude à une attaque contre toutes les retraites. Les 35 heures sont aujourd’hui en danger. Alors que plusieurs millions de personnes sont mal-logées et dans l’impossibilité d’acheter un logement, le gouvernement, s’inspirant directement de la politique de Thatcher dans les années 80, veut organiser la vente des HLM, alimentant ainsi la spirale spéculative du secteur immobilier. En 2007, le pouvoir d’achat a fortement baissé chez les millions de travailleurs du bas de l’échelle salariale, les précaires et les chômeurs. La ministre de l’Economie, Christine Lagarde, a reconnu que le taux d’inflation en 2008 sera encore plus important qu’en 2007. 

L’économie stagne. Les capitalistes ne réinvestissent pas dans l’outil productif. La baisse de l’activité économique aux Etats-Unis et, prochainement, en Chine, ne pourra qu’aggraver encore les perspectives. Le patronat et le gouvernement redoubleront d’ardeur pour conserver leurs profits au détriment du reste de la société. La crise actuelle résulte de la faillite d’un système. Elle n’est pas, au fond, la conséquence de la politique de Sarkozy. Si le Parti Socialiste était au pouvoir, ses dirigeants seraient en train d’appliquer une politique semblable à celle de Sarkozy, puisqu’ils sont, eux aussi, liés corps et âme à ce même système. 

Certaines conclusions découlent de ce constat. Il faut frapper le capitalisme à la tête. Il faut s’efforcer de rassembler le mouvement ouvrier et la gauche autour d’un programme qui pose concrètement la nécessité de briser l’immense pouvoir d’une infime minorité de la population, à savoir les Bolloré, les Lagardère et autres capitalistes qui contrôlent les banques, l’industrie et la grande distribution. La France est un pays très riche. Ses moyens économiques sont parmi les plus importants au monde. Mais sa richesse et ses moyens ne sont pas sous le contrôle démocratique de la collectivité. Tant que les capitalistes en conserveront la propriété, l’économie ne sera jamais au service de l’ensemble de la société. Non, les idées communistes ne sont pas mortes. Elles sont plus actuelles que jamais.

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