Le Mouvement des Jeunes Communistes de France apprend avec tristesse la mort du Président de la République Bolivarienne du Vénézuela Hugo Chavez. Nous joignons notre douleur à celle de tout un pays, de tout un continent. Nous saluons la mémoire d’un révolutionnaire qui a su concilier révolution et démocratie, imposant par sa présence de nouvelles voies vers l’émancipation et vers le socialisme.
Résistant acharné face à l’impérialisme et au néolibéralisme son engagement au service du peuple a fait résonner durant plus de dix ans des mots oubliés par le tiers monde : indépendance et développement !
Le Venezuela qu’il a participé à forger est une patrie pour tous et non au service de quelques uns ! La conquête de nouveaux droits pour les plus démunis, les exclus et les exploités de son pays sont des exemples pour le reste du monde ! Visionnaire en son temps, reprenant le flambeau de Simon Bolivar, il a réussi à mettre en place de nouveaux rapports internationaux en Amérique Latine : Alba, Celac, UnaSur etc, tissant des liens avec l’ensemble des pays de l’Amérique Latine, aux premiers rangs desquels Cuba, l’Equateur et la Bolivie.
Avec son départ, l’unique crainte pour le MJCF est de voir l’impérialisme américain s’engouffrer dans la brèche, de voir des revanchards se saisir de sa mort pour régler des comptes politiques.
Néanmoins la solidité de sa révolution réside dans l’engouement d’un peuple et d’un continent pour parachever l’immense travail commencé. Le meilleur hommage que nous puissions lui rendre est de continuer à lutter pour un monde de justice et de paix, contre l’impérialisme qu’il dénonçait tant. Notre participation au prochain Festival de la Jeunesse et des Etudiants à Quito doit également être un moment pour rendre hommage au processus révolutionnaire qu’il a enclenché.
Visionnaire, militant, révolutionnaire, Chavez nous te saluons !
No se va Chavez no se va !